Catégorie : Actualités
La tribunes 2023
publié le 16/06/2023
ANFH : Plan d’action Occitanie 2023
publié le 29 Avril 2023
L’ANFH propose de multiples formations pour VOUS VOIR EVOLUER, ACTUALISER VOS PRATIQUES ET MEME VOUS AIDER A VOUS RECONVERTIR.
Cathy, chef de file ANFH, et Sylvie sont là pour vous aider à la réalisation de vos dossiers.

Nous vous proposons via l’ANFH des journées de formations. Si vous êtes intéressés n’hésitez pas à revenir vers nous pour avoir les programmes et le lien pour l’inscription.
Spécial impôts FO 2023
publié le 16 Avril 2023
Ta cotisation syndicale te donne droit à crédit d’impôt fixé à 66% du total des cotisations versées. Conserve le reçu délivré par le syndicat en cas de demande des impôts.
Dans ce guide, tu trouveras de l’aide pour faire ta déclaration! Regarde c’est simple!
Retraites : Ce n’est pas fini !
Publié le 14 avril 2023 par Frédéric Souillot

Trois mois durant, à l’occasion de douze journées interprofessionnelles de grèves et de manifestations et d’une multitude d’actions locales et sectorielles, des millions de travailleurs et de travailleuses, de jeunes et de retraité-es se sont mobilisés pour exprimer le rejet de la réforme des retraites portée par le gouvernement. Ce sont plus de 1,5 million de personnes qui se sont à nouveau mobilisées hier malgré le début des congés scolaires : c’est un nouveau signe de la crise sociale et démocratique que traverse notre pays.
Aujourd’hui, le Conseil constitutionnel a censuré 6 articles de la loi. Le peu d’ambitions qu’elle contenait sur l’emploi des seniors, le droit à l’information, la pénibilité pour les contractuels de la fonction publique… ont disparu du texte final. Alors qu’il était déjà injuste, le texte de loi reportant l’âge légal de départ en retraite est dorénavant encore plus déséquilibré.
Il a également rejeté le premier projet d’initiative parlementaire visant à organiser un référendum d’initiative partagée (RIP). L’intersyndicale appelle à la validation du deuxième RIP, ce qui permettra de sortir de l’impasse par une consultation démocratique. Cet avis définitif sera rendu le 3 mai. C’est une situation inédite qui appelle d’autant plus à ne pas appliquer la loi.
L’intersyndicale prend acte de ces décisions. Il revient donc aujourd’hui au président de la République de prendre ses responsabilités. Devant le rejet massif de cette réforme, l’intersyndicale lui demande solennellement de ne pas promulguer la loi, seul moyen de calmer la colère qui s’exprime dans le pays. Elle demande au Parlement une nouvelle délibération comme le prévoit l’article 10 de la Constitution sur les bases d’une concertation centrée sur les questions du travail. Ce serait un choix de sagesse et d’apaisement.
Les organisations syndicales ont pris note que pendant 3 mois le président de la République n’a pas jugé que l’état du pays nécessitait une rencontre pour trouver les voies de sortie de crise. Elles n’entreront donc pas dans un agenda politique qui nécessiterait un rendez-vous en urgence et dont l’ordre du jour ne serait pas le retrait de la réforme. Attachées à un dialogue social de qualité, elles décident d’ici le 1er mai de ne pas accepter de réunions avec l’exécutif.
L’intersyndicale soutient les actions et grèves engagées et les initiatives intersyndicales de proximité qui seront décidées localement. L’intersyndicale appelle l’ensemble des travailleuses et travailleurs, des jeunes et retraité-es à faire du 1er mai 2023 une journée de mobilisation exceptionnelle et populaire contre la réforme des retraites et pour la justice sociale. Une telle mobilisation unitaire intersyndicale sur le travail et les retraites est historique dans notre pays, elle démontre l’importance d’avoir des réponses à la hauteur des enjeux sociaux et environnementaux.
FRÉDÉRIC SOUILLOT Secrétaire général de Force Ouvrière
RATIOS PROMUS-PROMOUVABLES 2023-24
publié le 9 Mars 2023
Chères, Chers camarades,
L’arrêté du 28 février 2023 fixant les taux de promotion pour les années 2023 et 2024 dans certains
corps de la fonction publique hospitalière a été publié le 8 mars 2023.
Force est de constater que si pour certaines filières nous prenons acte de quelques améliorations pour
certains grades et corps, il n’en reste pas moins que notre revendication légitime d’une carrière linéaire
est très éloignée des intentions de nos gouvernants. Nous ne pouvons pas nous satisfaire de quelques
points de pourcentage en plus, mais bien d’une revalorisation importante de leurs carrières et
rémunérations.
Concernant la filière soignante, médico-technique et de rééducation, les nouveaux taux publiés font
suite à l’obtention par FO du doublement des ratios lors des accords RH du Ségur de la santé, et malgré le manque d’attractivité et de fidélisation de ces métiers, le gouvernement n’a pas souhaité à minima , maintenir ce doublement !
De plus, pour la filière socio-éducative dont certains corps de catégorie A n’étaient pas jusqu’alors
assujettis à des taux de promotion, ils le sont désormais.
Vous trouverez les ratios dans le tableau ci-dessous,
A titre d’information, nous vous avons joint un tableau de comparaison des taux de promotion depuis 2019.
Retraites :
Après ce 11 février, massif, rendez-vous le 16 février. Et si le gouvernement s’entête, un pays «à l’arrêt» le 7 mars
Publié le 14 Février 2023
Avec 2,5 millions de manifestants dans toute la France, la quatrième journée nationale interprofessionnelle contre le projet de réforme des retraites du 11 février a de nouveau montré la détermination des travailleurs, actifs ou retraités, et des jeunes, à s’opposer au recul à 64 ans de l’âge légal de départ. Ce même jour, l’intersyndicale a annoncé un pays à l’arrêt
le 7 mars si le gouvernement s’entête dans la surdité.
Un quatrième acte plus que réussi. Samedi 11 février, 2,5 millions de manifestants ont de nouveau battu le pavé en France pour une nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites, à l’appel de l’intersyndicale (huit organisations de salariés, dont FO et cinq organisations de jeunesse). Dans les quelque 230 cortèges formés sur tout le territoire, dans les grandes, moyennes et petites villes, les travailleurs, actif ou retraités, ainsi que les jeunes, ont confirmé de manière massive qu’ils continuent d’exiger le retrait de cette réforme : 500 000 personnes ont manifesté à Paris, soit autant que la journée record du 31 Janvier. Ils étaient 100 000 à Toulouse, 70 000 à Nantes, 50 000 à Clermont-Ferrand, 15 000 à Lorient et à Perpignan, 7 000 à Metz, 1500 à Granville… Un mouvement social d’ampleur dans tout le pays. Juste avant le départ du cortège parisien en fin de matinée, l’intersyndicale a confirmé l’appel à une cinquième journée d’actions le 16 février, veille de la fin de l’examen du texte à l’Assemblée nationale. Afin de souligner l’engagement très massif des travailleurs sur tout le territoire, les “N°1“ des organisations syndicales (secrétaires généraux et présidents) participeront ce jour-là à une manifestation en province, à Albi dans le Tarn.
Les syndicats, dont FO, se disent prêts à durcir le mouvement
, à mettre le pays à l’arrêt le 7 mars
si le gouvernement et le parlement restaient sourds
aux mobilisations massives. Nous avons jusqu’au 7 mars pour mobiliser et mettre la France à l’arrêt. A moins que le gouvernement d’ici-là recule sur son projet
expliquait samedi midi sur BFM Frédéric Souillot, le secrétaire général de FO. Le bras de fer s’accentue donc, alors que, les sondages ne cessent de le confirmer, la réforme est contestée par 70 % des Français. Si le gouvernement voit une nécessité
dans sa réforme, le recul de l’âge à 64 ans et l’accélération du calendrier concernant l’allongement de la durée de la cotisation sont jugés intolérables par des millions de salariés.

Ambiance familiale… et résolue
Ma pancarte est pourrie, ma retraite le sera aussi
, La retraite, c’est comme la galette, on la veut complète
,… Dans le cortège parisien ce samedi, entre humour et colère, les pancartes des manifestants affichent clairement le rejet de cette réforme. En ce début de week-end, certains sont venus avec les amis, d’autres en famille. C’est le cas de Sébastien, 47 ans, approvisionneur dans l’industrie pharmaceutique, venu avec sa femme Sandra et leur deux enfants en bas-âge, la petite dernière en poussette. Sébastien, syndiqué FO, veut stopper ce rouleau-compresseur : si l’âge de la retraite recule à 64 ans, c’est la porte ouverte à d’autres réformes qui détruiront toujours plus nos acquis. Les gens précaires vont subir des baisses de pensions.
. Un autre Sébastien, cadre jardinier à la mairie de Courbevoie, est lui aussi venu avec sa famille au grand complet : sa mère, sa femme Carole et leur fils Arnaud de 22 ans. A 50 ans, ce cadre a fait ses calculs. Si la réforme passe, il devra travailler jusqu’à 64 ans pour 1038 euros brut de pension parce qu’il me manque des trimestres, et que les primes dans la Fonction publique ne comptent pas
. Mais il pense surtout à ses équipes : Être jardinier, ça peut paraître sympa. Mais je les vois : à 50 ans, ils ont le dos cassé, mal aux articulations. J’essaie d’adapter leur poste pour qu’ils portent moins de poids. C’est un métier dur. C’est impensable de vouloir faire travailler tous ces gens jusqu’à 64 ans !
. A 23 ans, son fils Arnaud, étudiant dans une école d’ingénieur en BTP, se sent concerné par cette réforme : « Je rejoins mes parents à chaque manif. Moi, ça va, si je deviens ingénieur, je n’aurai pas un métier pénible. Mais j’ai vu de vieux ouvriers travailler sur des chantiers, et tous ces gens là, ils ne peuvent pas travailler plus. Leur corps s’épuise !.
Va-t-on aller travailler avec un déambulateur ?
Près de là, Dalila, enseignante de SVT et son collègue, prof lui aussi dans l’Essonne, ont fort à faire avec les enfants qui les accompagnent. Dalila est venue avec ses deux petites filles de six et quatre ans. J’ai fait les trois journées de grèves mais pas les manifs. Avec les enfants, ce n’était pas possible
explique-t-elle. Pour cette professeure non syndiquée, ce 11 février était l’occasion de manifester par conviction. De montrer aussi à ses bouts de choux ce qu’est et comment se passe une manif. Ils sentent bien que la raison est importante
. Dalila fulmine : on demande toujours aux mêmes de faire des efforts ! Moi j’ai fait des études longues, alors quand serai-je en retraite ? Je veux le retrait de cette réforme. Et que l’on ne nous parle pas ensuite d’une autre qui créerait un régime universel. Le chacun pour soi et pour percevoir moins, on n’en veut pas !
. Gréviste depuis le début, Myriam, 57 ans, qui travaille au ministère de la Santé a des mots durs elle aussi : il faudra que je travaille jusqu’à 67 ans pour avoir une retraite complète de 1700 euros. On est sacrifiés. Va-t-on passer toute notre vie à travailler ? En plaisantant, je dis souvent à mes collègues, vous allez voir, on va finir par aller travailler avec un déambulateur
. Qu’ils en sourient ou non, tous évoquent leur attachement à leurs droits à la retraite, bien méritée, et tant qu’ils ont la santé…
VALÉRIE FORGERONT Journaliste à L’inFO militante
Retraite : c’est NON
publié le 20 Janvier 2023
Ce qu’il faut retenir de la première journée de mobilisation
Plus de 200 manifestations ont eu lieu jeudi en France pour demander le retrait du projet qui prévoit notamment de porter l’âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans. Pour les syndicats, cette première journée de mobilisation a été « réussie » avec « plus de deux millions » de personnes dans la rue.
FO et 7 autres syndicats ont appelé à une nouvelle journée de mobilisation le 31 Janvier.

19 JANVIER : RETRAITE
publié le 17 Janvier2023
Nous sommes tous concernés!
Le motif est grave! On ose toucher à nos retraites ! Mobilisons nous!
Pour cela, vous devez vous inscrire sur la feuille d’émargement ou envoyer un mail à votre cadre.
Petits rappels :
– il faut se déclarer gréviste 48 heures avant
– en cas d’assignation, vous êtes payés mais comptés comme grévistes
– cas d’assignation, celle-ci doit vous être remise en main propre
– 1H, 2H ou toute la journée de grève, vous êtes comptés dans le taux de grévistes .

Soins Critiques : Extension
Publié le 24 Décembre 2022
Attendu depuis des semaines et annoncé par le Ministre, il y a 2 jours, le texte permettant l’extension de la prime soins critiques est enfin paru ce matin. Nous l’avions revendiqué! Nous l’avons enfin obtenu ! Nous sommes encore dans l’attente de la lettre de « couverture » permettant le paiement des heures de nuit majorés entre le 15 septembre et le 1er décembre afin qu’il n’y ai plus de « trous dans la raquette ».
Nous ne lâchons rien sur les dimanches et jours fériés, et sur toutes nos autres revendications.
Décret n° 2022-1612 du 22 décembre 2022